(...suite et fin...)
Mardi 04/02 : Pas réussi à me lever pour le généraliste à 10h. Ça commence à devenir vraiment pénible de ne pas trouver l'équilibre entre mes horaires de veille/sommeil et l'Atarax. J'ai l'impression sans cesse de tâtonner.
Aprèm : RDV dentiste. Un peu déstabilisée, la secrétaire pas très aimable et un peu bizarre. J'ai attendu longtemps (45min après l'heure de mon RDV) dans la salle d'attente. Le dentiste était plus jeune que moi, ça m'a fait bizarre. On a discuté 5min et il m'a auscultée, pas vraiment reçu de conseils, mais gagné un détartrage et un RDV pour une probable extraction de 3 dents de sagesse.
J’en ai MARRE d’être déprimée et fatiguée sans cesse !! Avoir goûté à quelques semaines de repos/répis en octobre novembre 2013 rend mille fois plus dur à supporter cet état d’apathie et déprime duquel je n’arrive pas à sortir. J’ai envie de bouger, de dormir, de manger, de vivre ! Me traîner d’une pièce à l’autre me fatigue, c’est insupportable. Je continue à agir pour ma santé, et à faire toutes ces démarches, mais j’ai l’impression que tout est gâché par mon état, je fais les choses mécaniquement et suis tout le temps à côté de la plaque. J’ai arrêté l’Atarax depuis un moment parce qu’il faisait plus de mal que de bien. Je dois encore prendre ce RDV pour une consultation «du sommeil» pour voir comment je peux être prise en charge, car pour l’instant... médicaments + psy + hypnothérapie, et pas le moindre résultat ? Je me sens vraiment comme un «cas désespéré». Pourtant, ça va mieux avec B. et progressivement suite au travail psy j’essaye de me re rapprocher de certains amis, je suis suivie au jour le jour pour ma santé, il y a donc clairement du mieux dans ma vie par rapport à «avant»... pourquoi alors je continue à ne pas dormir ... ?
Jeudi 06/02 : RDV diététicienne au CeliObe. Surprise : rien à payer. La psy et la diét de permanence au centre sont apparemment payées par la clinique et ne demandent aucuns honoraires pour le suivi pré-op. C’est toujours ça de gagné. J’aime beaucoup cette diét, elle a une approche de la diététique assez centrée sur l'écoute de soi. Je trouve qu'elle donne beaucoup de sa personne dans ce parcours pré-op, elle dédramatise un peu l'opération qui nous impressionne tous, et elle en parle dans des termes simples, nous aide à appréhender les différences entre avant et après l'opération. Elle m'a un peu rassurée, j'étais perdue entre les conseils de ce suivi pré-op et ceux dans le but d'équilibrer le diabète. Ca s'est vraiment bien passé, et j'en suis sortie avec le sourire.
Lundi 10/02 : Rencontre M. > Un gars sympa et disponible rencontré sur un tchat, on passe beaucoup de temps à papoter sur le net et via SMS, ça fait du bien de trouver quelqu'un à qui parler de soi et qui écoute sans juger, mais qui est également une présence constante et s'inscrit très vite dans mon quotidien. On a beaucoup de points communs, et on peut entretenir des discussions et des débats assez intéressants.
Mardi 11/02 : Un groupe psycho (le deuxième) était programmé ce jour. J'y ai pensé toute la semaine, puis toute la journée. A l'approche de l'heure fatidique, je me suis préparée, douchée, et posée sur le canapé pour lire en attendant l'heure de partir, et... je me suis endormie. Tout simplement... J'ai raté la séance. J'ai beaucoup culpabilisé pour ça, et regretté aussi parce que je sens que c'est une séance qui me manque dans le parcours. Quand les autres personnes du groupe en parlent, on sent que cette séance leur a apporté quelque chose.
Mercredi 12/02 : J'ai annulé le RDV avec le stomatologue pour l'éventuelle extraction des dents de sagesse. Y'a rien d'urgent, et j'ai pas besoin de ça en ce moment en plus du reste. Je garde le nom du médecin pour éventuellement plus tard.
Vendredi 21/02 : RDV endocrinologue pas très bien passé...
(voir ici :
https://rondedenuit.forumactif.com/t5675p35-mon-parcours-du-tout-debut-lou-dickens#135216)Soir : Groupe diet, les étiquettes nutritionnelles.
C'était une séance plutôt intéressante, même si le but de la séance était de nous enseigner des choses que je savais déjà (lire les étiquettes, le taux de lipide en particulier et apprendre quel est le taux maximum acceptable par produit (voir tableau ici :
https://www.dropbox.com/s/3cxrjru7evtzerj/14-04-04_nutriments_ideaux.jpg ). J'adore cette diététicienne. Elle prend beaucoup le temps, elle fait des pauses dans son exposé pour répondre aux questions de tout le monde sur la chirurgie. J'adore la façon qu'elle a de parler de l'après chirurgie, elle simplifie beaucoup les choses tout en nous laissant tout de même envisager les complications, je trouve son discours à la fois clair, réaliste, et encourageant. Ca réconforte beaucoup, et ça me conforte dans l'idée que l'opération est faite pour moi.
C'est toujours aussi plaisant de pouvoir comparer mon expérience et mon vécu de ce parcours pré-opératoire avec celui des autres personnes du groupe. On voit quelles sont les personnes qui hésitent et pourquoi. Je me sens très bien renseignée grâce à vous, j'aime cette sensation d'être sûre de moi.
Jeudi 27/02 : RDV Psy > Mon impression est assez mitigée concernant ce RDV que j'ai pourtant attendu désespérément et avec impatience. Elle a cette façon d’écouter sans donner de réponses concrètes, c’est pas du tout aussi gênant qu’avec l’ancienne psy, mais ça me déstabilise parce que je n’arrive pas à interpréter ça. Elle m’a dit qu’elle me suivrait et pourrait me donner quelques pistes pour le sommeil, mais que c’était compliqué dans le cadre du suivi car elle a beaucoup de personnes a voir et que les RDV vont du coup être assez espacés. Elle m’a dit qu’elle se renseignerait pour voir si elle pouvait me conseiller quelqu’un pour me suivre, ainsi que sur les «centres du sommeil» de la ville...
Lundi 03/10 : Du coup je suis retournée voir mon médecin traitant hier. Cet homme est génial ! J’ai eu du mal à lui faire confiance (ma méfiance naturelle envers les médecins), mais au final il dégage quelque chose que je n’ai jamais vraiment retrouvé chez les autres médecins. Il m’écoute, mais pas seulement, il va plus loin, il me pose des questions et me propose spontanément des solutions même quand je mets certains soucis de côté ou que je «n’ose pas». J’y allais hier pour parler essentiellement d’une petite angine ainsi que d’un document qui pose souci avec la sécu. Au final avant même de m’ausculter, il m’a demandé si mes soucis de sommeil allaient mieux, si j’avais bien accepté le traitement, si le diabète s’équilibrait...etc. Comme toujours ça me surprend qu’il connaisse si bien mon dossier alors qu’on ne se voit que depuis quelques mois, ça m’impressionne qu’il me reconnaisse... qu’il se soucie vraiment, qu’il ait si rapidement réussi à comprendre comment je fonctionne.
Du coup il m’a proposé un nouveau traitement pour dormir, un «vrai» somnifère (le Zopiclone)... (là où je n’avais eu qu’un anxiolytique léger, qui n’a pas vraiment fait effet). Il m’a prévenue des risques (liés aux apnées) et m’a expliqué tout ce qu’il fallait savoir...etc. et m’a dit que ça valait le coup d’essayer. Je lui ai fait part de mon appréhension face à ce genre de médicaments, et du simple fait d'en avoir chez moi. Il m'a dit que ça valait le coup d'essayer, ne serait-ce qu'un mois, voir si ça aide à re rythmer mes journées (en remettant mon rythme dans le bon sens). J'ai accepté, mais je ne suis pas encore sûre de ce que je vais faire. J'hésite encore, c’est le genre de médicament qui me fait peur et que je me suis toujours refusée à prendre. Je suis malade là (angine, donc) alors j’ai décidé que je me laissais le temps de me remettre pour réfléchir à ce somnifère.
Il m’a aussi fait une lettre pour que je puisse prendre une consultation «du sommeil» à l’hôpital, voir là bas si quelqu’un pouvait me prendre en charge pour mieux gérer ces soucis.
Jeudi 06/03 : RDV gynécologue. Alors, je sais que ça n'est pas le genre de rendez-vous qu'on détaille habituellement dans une conversation ou même sur le net mais... c'était un RDV important pour moi, dans le sens où je n'ai jamais été suivie gynécologiquement et où j'ai appris des choses qui m'ont vraiment perturbée. Tout d'abord, les commentaires que j'ai relevés, là, un peu plus haut se sont révélés tout à fait vrai. Le médecin est un peu impressionnant quand on l'aperçoit entre deux consultations (un gros barbu avec une grosse voix :p ) mais une fois entrée dans le cabinet tout va bien, il est sympathique et jovial. Il m'a écoutée raconter mon parcours, m'a posé quelques questions et m'a finalement auscultée (frottis, échographie de l'utérus et des ovaires et examen à deux mains). Et là, il m'a dit qu'il y avait une forte présomption que je présente le syndrome d'ovaires polykystiques... Il m'a expliqué qu'on aurait pu déceler et équilibrer ce problème s'il avait été diagnostiqué dès qu'il s'est développé, et que
PEUT-ÊTRE, si j'avais été suivie en gynécologie dès l'adolescence, non seulement le surpoids aurait pu être évité ou résorbé (ne serait pas allé "jusque là", du moins, et auraient laissé les régimes être plus efficaces) mais aussi et surtout, le diabète, qui s'est possiblement déclaré à cause de ce dérèglement hormonal. (Car le surpoids et la résistance à l'insuline sont à la fois des causes et des symptomes de ce syndrome, apparemment... source : fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Stein-Leventhal, les symptomes, en ce qui me concerne, les règles rares et souvent absentes, l'acné, l'obésité surtout centrée sur la ceinture abdominale, la résistance à l'insuline...).
Ca m'a un peu poussée à m'interroger. Ca n'est pas vraiment de la faute de mes proches, pas vraiment de la faute des médecins, pas vraiment de ma faute, et à la fois un peu la faute de tout le monde... entre notre médecin familial, mon ancien médecin généraliste, mon médecin traîtant actuel, mon endocrinologue précédent, le généraliste qui m'a prescrit la pillule pour la première fois, et celui qui me l'a prescrite pour la deuxième fois, pourquoi personne ne m'a jamais envoyée voir un gynécologue ?
Pourquoi je n'ai jamais compris à quel point c'était important, pourquoi personne ne m'a incitée à y aller au point que je ne pensais même pas qu'il fallait que j'y prenne rendez-vous ?
M'enfin... du coup, j'ai un traitement hormonal à prendre à chaque cycle du 16ème au 25ème jour du cycle et qui devraient provoquer à nouveau un cycle plus ou moins régulier et équilibrer mon taux d'hormones. En attendant les résultats pour confirmer ou infirmer le diagnostique.
Vendredi 07/03 : RDV Orkyn (société d'appareillage apnées du sommeil). Le technicien a contrôlé la carte et vu que j'avais pas pu porter la machine. Il a averti le pneumologue qui m'a rappelée pour fixer un nouveau rendez-vous et en parler. J'ai rendez-vous dans un mois.
Samedi 08/03 : Bastien revient un petit peu. Un ami proche qui, happé par sa propre vie (amis, groupe, petite amie...entre autre) avait disparu d'un jour à l'autre. Je l'accueille avec un peu de rancoeur et d'appréhension, pas sûre de ce que je veux faire, mais au final tout s'est bien passé et notre rythme de discussions a repris comme avant cette "pause", et ça fait du bien, de retrouver mon allié et confident de ces dernières années qui m'avait manqué depuis mon hospitalisation de novembre.
Lundi 10/03 : Grosse dispute B. ça faisait longtemps. Pour des bêtises, mais des bêtises qui qualifient notre relation. La dispute se finit mal, sur une situation qui parait inextricable.
A la suite de ça, épuisée mais trop énervée pour dormir, je décide de prendre un demi Atarax, pour son effet anxiolytique cette fois.
Mardi 11/03 : J'arrive pas à me lever en fin de matinée et suis obligée d'annuler le RDV avec l'assistante sociale de la fac que j'avais pris parce que je suis vraiment en difficulté financièrement. J'ai décidé de jeter la boîte d'Atarax car je ne veux pas avoir "ce réflexe là", d'avoir recours aux médicaments à la moindre alerte. Je déteste cet état que j'ai le lendemain d'une prise, et je veux pas de ça dans ma vie en plus du reste.
Soir : Groupe psycho sur la gestion des émotions. Cette séance était pas la plus intéressante, elle a été longue et lente, car les personnes du groupe n’arrêtent pas de couper la parole de la psychologue et de prendre la parole à tort et à travers, c’est très pénible quand on essaye d’être attentive, j’ai eu l’impression d’être retournée au lycée ! La séance parlait de cette façon qu’ont les gens qui ont un vécu difficile et douloureux de toujours voir le côté négatif d’une situation neutre. L’exercice était assez intéressant, la psy nous a lu un texte assez ambigu sur la vie d’une personne, qui pouvait être interprété de deux façons différentes. La totalité des personnes du groupe lui ont attribué des réactions assez négatives.
Au final si sur le coup j’ai eu l’impression de ne rien retirer de très important de cette séance, je pense maintnant avec un peu de recul que les thèmes survolés (abordés très rapidement et succinctement) ont fait leur chemin et ressortiront à la prochaine séance psycho.
Message d’au revoir à M. (voir lundi 10/02) parce que je me sens pas capable de déjà gérer «à nouveau» une «nouvelle relation de ce type». En effet, d'un jour à l'autre il a cessé de m'écrire parce que trop occupé et n'y a «pas pensé». Ça me renvoie à de très mauvais souvenir et à une période très difficile, une blessure encore trop récente, je ne me sens pas prête à encaisser, et je prends les devants pour m'éloigner de lui avant que ça ne soit lui qui décide de me laisser.
Pas de réponse immédiate.
Mercredi 12/03 : B. revient vers moi avec des excuses et on peut discuter calmement (par rapport à la dispute du lundi précédent). C’est compliqué. Même s’il y a du mieux et qu’on ne passe plus notre temps à se tourner autour, se blesser et se séparer, il y a encore du travail à faire. Mais au moins on est d’accord là-dessus.
Premier essai Zopiclone. Pas très concluant. Je prend un comprimé (7,5mg) au coucher, sans trop savoir à quoi m’attendre, je branche la machine pour les insomnies, le rabâchage du médecin fonctionne : jamais de somnifère sans la machine. Au final, je mettrai presque 3h à m’endormir, et me réveillerai quelques heures plus tard. Dans le brouillard tout le long mais pas vraiment endormie.
Jeudi 13/03 : M. revient vers moi avec une réponse, des explications et précisions. Il est désolé. Le choix me revient, et je prends le temps d’y réfléchir. Accepter une relation qui promet d’être compliquée et douloureuse, ou abandonner déjà ce soutien que j’ai trouvé en lui, et les quelques moments d’apaisement qu’il m’a déjà apporté... choix difficile, et je ne suis toujours pas sûre d’avoir fait le bon. Mais on décide de se laisser une chance, on fait des compromis, et j’essaye de me contrôler. Advienne que pourra. Je réfléchis beaucoup aux pistes que la psy commence déjà à survoler, selon lesquelles peut-être j'aurais du mal à construire des relations par peur de souffrir d'être abandonnée par la suite... je crois qu'il y a énormément à creuser de ce côté là.
Bizarrement aussi depuis quelques semaines, ma tante s’est rapprochée et recommence à prendre/donner des nouvelles et à plaisanter. Est-ce que je renvoie une image moins déprimée et tout le monde se rapproche ravi de me retrouver, ou au contraire et ils s’inquiètent pour moi ? Ou bien est-ce simplement ma perception qui a changé ?
Zopiclone. RAS.
Vendredi 14/03 : Zopiclone. J’ai du mal à comprendre le fonctionnement de ce médicament. Parfois j’arrive à m’endormir sans trop de soucis au bout de 40min, mais me réveille une heure et demie après, est-ce que c’est ça l’efficacité d’un médicament qui promettait «jusqu’à 8h de répit et de repos» ? La machine pour les apnées me réveille souvent également...
Lundi 17/03 : RDV au cabinet du gastro-entérologue. Il a été vraiment adorable (et mignon avec ça
), très patient et rassurant. Il m’a d’abord expliqué en quoi consisterait la fibroscopie, qu’on a programmée à la semaine d’après...etc. et on est partis faire l’échographie. Et là au bout de 5min d’examen, il me dit que sa machine n’est pas assez puissante, et qu’il n’arrive presque rien à voir de mes organes (foie estomac vésicule) ! Il m’a dit que ça n’était pas du tout en rapport avec le poids et l’épaisseur à traverser, mais que ça dépendait des personnes et que les ultrasons avaient beaucoup de mal à traverser certaines personnes. Il m’a aussi dit que j’avais une toute petite vésicule et qu’elle se cachait
Donc me vla bonne à devoir refaire une échographie, cette fois au service radio de la clinique.
Jeudi 20/03 :8h à la clinique : TOGDLe TOGD ça a été à peu près. C’est assez marrant de voir sur l’écran le liquide de contraste descendre dans l’œsophage et se poser dans l’estomac ^^ ça se passe comme pour n’importe quelle radio, plein de clichés, debout contre la machine, le ventre plaqué dessus, allongée sur le ventre, puis sur le dos, avec la tête un peu plus en bas (la table inclinée vers le bas du côté de la tête). Sauf qu'au moment des clichés on doit avaler un liquide de contraste qui permet de montrer les organes à la radio.
Le liquide de contraste mouarf... c’est pas SI horrible, comme le disent certaines personnes, mais c’est quand même pas terrible. Le goût ça va encore, ça ressemble (enfin ici en tout cas) un peu vaguement à du Yop vanille, avec un petit arrière goût piquant... mais la texture est vraiment gênante, un peu style smecta en plus pâteux... les deux premiers gobelets on supporte, le troisième j’ai eu du mal. Surtout pour l’exercice «prenez une gorgée, gardez dans la bouche, et avalez d’un coup quand je vous le dirai»... ><
J'ai eu les résultats, rien d'alarmant. Une petite petite hernie décelée mais rien de grave ni d'inquiétant. A priori pas de reflux, à confirmer par la fibroscopie !
17h30 à 18h : RDV Dr Boute. La séance a été très expéditive (pas beaucoup de temps) et du coup j’ai pas vraiment pu parler du parcours, on est tout de suite passé à la séance d’hypnose. J’ai trouvé ça bien moins intéressant et utile que la première fois. La séance était censée porter sur les angoisses, mais en ayant à peine pris le temps d’entrer en état d’hypnose, le médecin m’a simplement dit d’essayer de chercher la «petite fille» en moi et d’essayer de la consoler parce que c’est probablement elle qui a peur. Depuis, j’ai essayé d’y réfléchir et de tourner ça un peu dans tous les sens, j’ai pas l’impression que ça puisse s’appliquer à moi dans mon quotidien. Évidement que ça serait positif que je sache me rassurer moi-même quand je suis anxieuse, mais j’ai la sensation que pour ça, il faut que j’arrive à comprendre mes angoisses pour pouvoir les apaiser. En ce sens, j’ai l’impression que le travail avec la psychologue, bien plus concret, m’aide d’avantage que la recherche dans l’inconscient avec l’hypnothérapeute.
Entre ces deux séances, la psy m’a interpellée rapidement pour me demander si, selon elle, ça valait le coup de continuer le suivi psy aussi régulièrement (j’avais un RDV le lendemain) et si, selon moi, il valait pas mieux espacer un peu pour me laisser le temps de digérer chaque rendez-vous et d’avoir quelque chose dire. Ça m’a un peu affectée et je me suis demandée vraiment si elle allait pouvoir m’aider par rapport à mon mal-être actuel, car son travail semble vraiment centré sur la préparation à la chirurgie et sur les changements provoqués par les séances de groupe.
18h à 20h : Groupe diét. La séance de groupe diététique s’est très rapidement transformée en séance chirurgie. A force d’être interrompue par les questions de tout le monde en cours de séance, la diététicienne a fini par instaurer un tour de table où chacun a pu poser ses questions et la diet a inscrit toutes les questions sur un tableau et y a répondu au fur et à mesure ^^ pour ma part, je savais déjà beaucoup de choses, mais comme je le dis un peu plus haut c’est toujours intéressant de voir les questions que les autres se posent et comment ils vivent ce parcours. Le côté diététique de la séance était intéressant aussi, elle nous a parlé des nutriments dont le corps a besoin, de quels aliments en étaient riches, et au sujet de quels aliments au contraire les croyances habituelles étaient fausses.
Vendredi 21/03 : Du coup, j’ai appelé dans la journée pour annuler le RDV psy le temps de réfléchir à tout ça.
Toute cette semaine, j’ai tenté le Zopiclone, d’abord un cachet entier, puis un demi au coucher. Le résultat est plus que décevant, j’arrive le plus souvent à m’endormir au bout d’une heure, mais me réveille très rapidement après (entre une heure et trois heures plus tard). Et mon rythme de se recale pas, je suis pas en forme la journée et m’écroule à midi ou 14h jusqu’en fin d’après-midi sans pouvoir lutter. Je continue encore jusqu’en milieu de semaine prochaine puis arrête totalement car encore une fois j’ai l’impression que ça fait plus de mal que de bien.
Lundi 24/03 : fibroscopie. L’examen a été assez pénible, je ne suis pas sûre que vous vouliez lire ça si jamais vous êtes en cours de parcours et devez passer une fibroscopie sous anesthésie locale.Déjà, j’ai dû arriver à l’hôpital à 13h30 à jeun. J’ai patienté presque une heure sur une chaise dans une «salle d’attente» aménagée dans le couloir, puis une aide soignante est venue me chercher et m’a amenée dans la salle d’examen.
Depuis le début du parcours, la psy, le nutritionniste et la diététicienne (et le médecin gastro-entérologue qui devait la pratiquer) sont super rassurants à ce sujet, ils m’expliquent que maintenant c’est juste une formalité, un tout petit fil qu’on passe par le nez et qui donc est moins désagréable que par la bouche (pas d'envie de vomir au passage du tube), et que du coup ça vaut pas le coup de le faire sous AG. Donc moi confiante et sereine, j’y vais sans trop d’appréhensions. L’anesthésie se fait par un pshit dans le nez, qui anesthésie déjà le nez et la gorge, puis un lubrifiant anesthésiant sur le tube (tube un peu plus gros qu’un fil de chargeur de téléphone je dirais, avec une petite lumière et une mini caméra au bout). Il a essayé de passer par le nez, une narine, puis l’autre, mais il a dû arrêter parce qu’il me faisait trop mal (cloisons nasales trop serrées ...), donc il me dit «pas grave on va passer par la bouche !» ... WHAT ?! J’étais pas du tout préparée à ça. Ni une ni deux hop, un cercle à mordre pour garder la bouche ouverte, et tentative pour passer le tube dans la gorge. Haut-le-cœur à chaque fois que le tube touche la paroi de la gorge, vraiment vraiment très désagréable, et heureusement que j’étais à jeun... pour au final qu’il m’annonce que ça ne passait pas non plus et qu’il préférait arrêter de peur de me blesser, et qu’on va reprogrammer ça sous anesthésie générale... c’était bien la peine...
Du coup j’ai dû rester à jeun jusqu’à au moins 16h, j’ai passé la moitié de l’aprem avec la gorge/bouche/langue/lèvres/nez totalement anesthésiés et l’autre moitié avec l’impression de m’être faite violer le nez et la bouche >< (ok, j’exagère). Et tout ça.... pour RIEN !
M’enfin, c’est passé maintenant, et le non-examen n’a duré que quelques minutes, ça n’a finalement été qu’un «mauvais moment» à passer, mais quand même. Entre ça et l’échographe, je me suis vraiment sentie... impénétrable
J’ai gagné un RDV anesthésiste et une fibroscopie à programmer sous anesthésie générale (une demi-journée à la clinique...). Ma toute première anesthésie générale, et je dois admettre que ça ne m’enchante pas spécialement :/ c’est une toute petite anesthésie de 10-15min mais bon, ça reste une anesthésie générale. Pour le coup, je suis un peu plus inquiète qu’avant la tentative sous anesthésie locale, mais d’un autre côté... je pense que s’il m’avait dit «on retentera un autre jour, c’est pas grave» après l’avoir vécu une fois, j’aurais réclamé l’AG x)
Mardi 25/03 : Groupe psycho. Cette séance de groupe a été vraiment vraiment été intéressante, on a parlé de l'estime de soi, de la façon dont on interprête les situations, et de comment sortir de ce marécage de dénigrement de soi et de déprime. On a également abordé les schémas comportementaux, schéma de rejet, d'abandon...etc.
Autant j’étais pas du tout sûre de ce que je devais penser de mes précédents RDV avec cette psy, parce qu’elle ne s’avançait pas trop, et que du coup je me demandais si elle pourrait m’aider, autant cette fois elle a totalement fait pencher la balance de son côté. Juste après la séance, elle a vu que ça m’avait quand même beaucoup touché et qu'on avait mis le doigt sur un sujet sensible, et que du coup j’étais un peu perturbée, et elle m’a prise à part pour discuter, au moins une demi heure (alors qu’il était déjà 19h30 quand on a fini la réunion), elle m’a fait parler un peu pour essayer d’évaluer comment je me sentais, à la fois par rapport à la séance et à la dernière fois qu’on s’était vues (où elle m’avait demandé si j’étais sûre de vouloir la voir «si souvent» et si je pensais que ça n’allait pas faire «trop» une fois tous les 15 jours), elle a approfondi un peu les mécanismes de ce «schéma d’abandon» et m’a confirmé que j’étais en plein dedans, elle m’a dit que c’était quelque chose qui se travaillait et qu’il était impératif de régler pour aller mieux, mais que ça se faisait généralement rapidement et qu’il ne fallait pas des années de thérapie pour en sortir ! Ça m’a vraiment donné de l’espoir, à la fois pour moi, pour aller mieux, quand je me suis dit que j’allais ENFIN pouvoir sortir de cette souffrance constante alors qu’à une période j’avais pensé que ça n’était pas possible et que j’en sortirais jamais, mais également pour mes relations, celles que j’entretiens en ce moment et qui sont très compliquées, celles qui me font souffrir au delà de l’imaginable, et celles que j’ai déjà presque gâchées à cause de ce comportement inconscient qui nous a empêchés de construire.
Elle m’a aussi dit que pour elle, même si je le voyais pas en ce moment à cause de toutes ces choses périphériques qui m’empêchent d’aller bien (insomnies surtout), elle trouvait que j’avançais déjà beaucoup, dans mes réponses aux exercices qu’elle donne d’une séance à l’autre, et dans mon rapport à la nourriture, mon interprétation des situations, et ma motivation. C’est encourageant, et même si c’est vrai que je le vois pas trop, ses arguments sont bons et elle m’assure que le travail se fait...
Encore une fois, elle m’a donné l’impression de savoir de quoi elle parlait vraiment, d’être capable de comprendre mon problème et de l’inscrire dans quelque chose de «connu» et de «guérissable», j’ai eu l’impression qu’elle y avait réellement réfléchi même en dehors des moments où on se voit, qu’elle avait vraiment lu les résultats de mes exercices, qu’elle avait cherché vraiment pour pouvoir m’apporter des solutions la fois suivante. C’est quelque chose de.... troublant, particulier, de sentir quelqu’un lire en moi comme ça, poser des mots sur mon mal-être et le comprendre, et tâcher de m’aider, en tant que personne et pas seulement en tant que cas d’étude qui rapporte de l’argent, comme j’ai pu le ressentir avec certains médecins.
Je ressens aussi une petite pointe d’orgueil du même genre que ce que je ressentais avec mes professeurs de lycée face à l’élève sérieuse que j’étais. Je vois bien en réunion, la moitié des personnes sont «saoulées» par les exercices que la psy nous donne, ils font ça à la va-vite et les prennent à la rigolade. Ils voudraient tous être opérés tout de suite sans avoir ce suivi pré-opératoire (qui personnellement m’aide beaucoup à appréhender l’opération et l’après). Pendant les réunions ils papotent et rigolent comme des ados dissipés, ça m’énerve. J’aime la discipline dans une «classe», et j’aime qu’on manifeste le respect qui est dû à la personne qui nous fait cours. J’aime vraiment ces réunions, et bizarrement, ça m’aide aussi à m’exprimer. Je me sens aussi bien (voire mieux) renseignée que les autres, du coup je participe beaucoup, je donne mon avis, et j’arrive à parler de moi, à parler de mes expériences, devant tout le monde. C’est vraiment très étonnant de ma part, pendant ces réunions je me sens vraiment... confiante.
C’est marrant. Il m’est souvent arrivé de penser que si j’avais réussi à poursuivre mes démarches il y a 3 ans, j’aurais déjà été opérée depuis longtemps et je serais mieux maintenant, mais... d’un autre côté, je n’aurais jamais connu ces personnes qui m’aident à réparer des choses qui déjà à cette époque étaient fissurées en moi. Je n’aurais peut-être pas su cibler seule ces failles psychologiques qu’il me faut combler pour être en paix et sereine (il arrive tellement souvent de lire sur le forum dans les parcours des gens qui ont vu le psy une fois pour un RDV de 5min et ont décidé de ne plus le revoir après...). J’ai l’impression quand je parle avec la psychologue ou avec la diététicienne, que tout est en place là où ça devrait être au moment où ça devrait l’être. J’ai plus cette impression constante qu’il est «trop tard».
Mercredi 26/03 : La deuxième échographie abdominale s'est bien passée, ça a pris 5min. D'après le rapport, j'ai un foie très gras et très gros (sans surprise, me direz-vous...), donc je ne couperai sans doute pas au régime pré-opératoire. Par contre apparemment, pas de calculs du tout à la vésicule.
Jeudi 27/03 : Soirée du sommeil. J'ai assisté ce soir à une longue conférence à l'hôpital sur le sommeil, les troubles du sommeil et les maladies du sommeil. C'était très intéressant et très instructif.
Lundi 31/03 : Le RDV anesthésiste a été assez rapide, le médecin a fait un tour rapide de mon état de santé et des médicaments que je prends en ce moment, observé l'ouverture de ma bouche et pris mon pouls/ma tension.
Mardi 01/04 : Le bilan cardio idem ça a été rapide, j'ai discuté un peu de mes antécédents avec la cardiologue qui m'a fait un électrocardiogramme (tout est normal !) et a programmé un test d'effort et une échographie d'effort compte tenu des risques cardiovasculaires de l'obésité.
Mercredi 02/04 : RDV pneumologue.
Je me suis encore une fois heurtée à un médecin pas très compréhensif, même si en l’occurrence il y avait des raisons... (mauvais suivi du traitement et probablement la sécu qui pousse derrière...) voir ici :
https://rondedenuit.forumactif.com/t5675p35-mon-parcours-du-tout-debut-lou-dickens#138597Ça m’inquiète quand même, rapport à l’opération...
Jeudi 03/04 : RDV à la clinique dans l’après-midi pour l’échographie d’effort, une vraie torture quand on n’est pas sportif du tout ! Arrivée dans la salle de torture, sans plus de cérémonie hop «mettez-vous torse-nu et installez-vous là» o.o sur une espèce de table munie d’une selle et de pédales pour pouvoir pédaler en étant allongé. Hop on me branche plein de fils, un brassard pour la tension et let’s go on pédale, on pédale, avec l’aide-soignante qui lance des encouragements à chaque fois que la charge sur les pédales augmente ! C’est marrant, de voir son rythme cardiaque augmenter sur l’écran de l’électrocardiogramme, mais l’exercice est difficile et j’ai pas réussi à finir (stoppé à 80% parce que trop mal aux jambes). Cette brute de cardiologue m’a fait un gros bleu sur le sein gauche à force d’appuyer avec son bidule d’échographie. Je sais que je suis pas très lisible, m’enfin quand même ! Et ça fait très bizarre d'entendre les pulsasions de son coeur et le son mouillé du sang "pompé" dans le coeur, via la machine d'échographies... ^^
Enfin bon, mon cœur est tout à fait normal, mon rythme cardiaque au repos et à l’effort aussi, tout est OK de ce côté là. =)
Vendredi 04/04 : chaton adopté. Jusqu’à très récemment, je n’étais pas sûre de vouloir un chat à la maison, mais après mûre réflexion (concrètement, ça fait au moins 2 ans que j’y réfléchis et que j’attends d’être prête), j’ai fini par me décider, j’ai senti que c’était le bon moment, pour plein plein de raisons. Du coup ça fait quelques semaines que je fais le tour des refuges et des associations et que j’épluche les petites annonces à la recherche d’un coup de cœur pour un chaton (assez jeune pour qu’il puisse bien s’habituer à la vie dans mon petit appartement, et pour pouvoir l’éduquer en conséquence, mais assez mûr pour être totalement sevré affectivement). J’ai eu du mal à trouver car ces derniers mois, on n’était pas dans une période à chatons. La saison des chatons commence maintenant, et j’ai finalement pu dégoter un joli petit chaton de deux mois et demi, un chat de gouttière mais très typé siamois/sacré/ragdoll (pelage beige mi long, queue et oreilles sombres, ainsi que le tour des yeux, par contre il a le museau blanc, et de jolis gants blancs aux quatre pattes jusqu’au coude). L’échange s’est fait de la main à la main entre ses anciens propriétaires (les maîtres de la maman) et moi. Les propriétaires m'ont assuré qu'il avait plus de deux mois et demi (plus proche de 3 mois que de 2 en tout cas) et qu'il était très indépendant de sa mère le jour de l'adoption. Mais bon... entre la vérité et ce qu'on dit pour se débarasser d'une portée non désirée... du coup j'ai RDV véto le 09/04 à 14h pour confirmer tout ça.
Il a été très calme dans la voiture, s’est couchée dans le panier de transport sur la douillette couverture que j’avais prévue pour lui. En arrivant, je lui ai rapidement fait faire le tour du propriétaire : gamelle, litière, dodo. Il a mangé un peu puis a filé se cacher sous le lit. Il a l’air inquiet, il ne veut pas que je le touche et ne semble pas attiré par les jeux, il a beaucoup miaulé cette nuit, mais il a visité un peu et mangé / fait ses besoins dans la litière. Quand je suis partie ce matin il était toujours sous le lit. J’espère qu’il sera vite apaisé et s’adaptera bien à son nouvel environnement.
S'il y a des amoureux des chats ici, j'ai raconté son histoire ici :
http://www.chat-et-cie.fr/forum/post624749.htmlhttp://www.chat-et-cie.fr/forum/post624762.html#p624762Samedi 05/04 : Fibroscopie sous anesthésie générale et hospi de jour.
Je sors tout juste de la fibroscopie, je suis dans ma chambre d’hôpital que je ne dois pas quitter avant midi au moins (et retour en taxi). Je n’ai pas encore vu le médecin ni reçu les résultats.
Arrivée en chambre 7h30. Une infirmière vient prendre connaissance de mon dossier, elle me demande comment est traité mon diabète et vient me faire une dextro pour mesurer la glycémie. Elle me dit que comme je suis diabétique, je vais passer en premier pour la fibroscopie. Elle m’a posé le cathéter (qu’on se le dise, je DETESTE être piquée au dos de la main, ça fait vachement plus mal qu’au creux du coude et le cathé et les sparadraps gênent dans tous les mouvements :(et la douleur reste pendant plusieurs jours comme un bleu au pli au dessus du poignet)
L’anesthésie générale m’impressionnait beaucoup avant de venir aujourd’hui. Tout s’est passé en une minute. Le brancardier m’a installée dans la salle où une infirmière m’a aidée à me placer et m’a posé les appareils de contrôle des paramètres (tension, cardio et pression). L’anesthésiste, dans mon dos, m’a dit de fermer les yeux et m’a parlé doucement en me disant de respirer profondément pendant qu’il injectait le produit dans le cathéter. Au bout de 30sec j’ai commencé à sentir des fourmillements, puis plus rien.
Quand je me suis réveillée, mal à la tête et au nez, et bizarrement une grosse envie de pleurer. Personne dans la pièce ne s’occupe de moi, une infirmière finit par m’amener en guise de mouchoir une petite longueur de PQ bas de gamme ._. j’ai le nez bien pris, et en m’essuyant je m’aperçois que je saigne du nez. Aucune explication, et on me ramène dans ma chambre. Une infirmière passe 30min après, on m’amène un plateau petit dej, puis plus de visite pendant encore une heure. Rien pour le mal de tête persistant. Je reste couchée sur le brancard encore un moment, puis, mal installée, je vais m’asseoir sur le fauteuil avec ma couette de brancard.
L’infirmière me retire le cathéter (ENFIN), refait une dextro et je peux me rhabiller (adieu la blouse bleue et ses courants d’air !). J’ai le temps de stresser, que révèlera la fibroscopie ? Y’aura-t-il une contre-indication à la sleeve ?
Vers 11h, l'anesthésiste passe me demander si tout va bien, puis le gastro-entérologue m'apporte les résultats. Tout va bien, pas le moindre souci, mon estomac est d'une parfaite normalité. Et définitivement PAS DE REFLUX ! Yes ! Je craignais un peu ça vu que j'avais régulièrement des brûlures d'estomac, mais rien à voir apparemment =)
Il me dit que je recevrai sous dix jours les résultats du prélèvement et une ordonnance pour traiter l'hélicobacter si elle est présente. C'était pour moi le dernier gros examen du bilan, je suis contente que ça soit terminé.
Ca me fait du bien de vous avoir écrit tout ça, à la fois pour faire part de mon parcours, mais également pour garder une trace des sentiments et émotions vécues "à chaud", pour pouvoir relire et me souvenir une fois que j'aurais été opérée, à quel point je "mérite" d'avoir cette réussite et de pouvoir me faire opérer et perdre ce poids.
J'ai mon premier RDV avec le chirurgien le 16 avril 2014. Pour parler des opérations et convenir de celle qui me conviendra (j'espère la sleeve !) et reprendre RDV pour après la comission pluridisciplinaire (23 juin). J'aurai normalement ma date à ce deuxième RDV (programmé pour un mois plus tard).
Merci à tous ceux qui auront pris la peine de me lire ! J'essayerai d'être plus régulière dans mes publications pour vous pondre de moins gros pavés, promis !