Les complications de la gastroplastie sont heureusement rares, mais sont importantes à connaître.
Il est indispensable d'évaluer le risque opératoire par rapport aux bénéfices escomptés de votre anneau gastrique, avant de prendre la décision de vous faire opérer.
Ce risque est lié à vos antécédents (cardiaques, pulmonaires...) et à la procédure (chirurgie et anesthésie).
La première semaine
Des complications opératoires sont possibles, elles peuvent amener à interrompre la procédure : perforation, hémorragie, impossibilité d’intubation de la trachée.
Ce sont des complications graves, qui peuvent mettre en jeu le pronostic vital.
Les phlébites et les embolies pulmonaires sont prévenues par l’utilisation de médicaments anti-coagulants à faible dose et le port de bas de contention.
Le premier mois
Une infection au niveau d’une petite cicatrice, le retournement du boîtier sont possibles.
Après le premier mois
La dilatation de la poche est un problème sérieux :
Cette dilatation entraîne dans un premier temps une diminution importante de l’efficacité du système et ensuite une difficulté à s’alimenter.
Non dépistée à temps, elle nécessitera l’ablation de l’anneau gastrique par une nouvelle coelioscopie.
La dilatation de la poche est prévenue par une technique opératoire très rigoureuse : passage précis de l’anneau derrière l’estomac, calibrage de la poche entre 15 et 25 cc, fixation de l’anneau par enfouissement au niveau de la partie gauche de l’estomac.
La dilatation de la poche est favorisée par les vomissements et un resserrage trop important de l’anneau gastrique.
Pour éviter la dilatation, il est important de manger en quantité modérée, lentement, en mastiquant bien.
Si l’anneau est bien resserré, que vous vomissez et que votre perte de poids est peu importante, c’est parce que vous mangez trop par rapports aux possibilités que vous laisse l’anneau gastrique, vous « forcez » le système.
Il faut faire une radiographie de contrôle, bien étudier votre mode d’alimentation pour le corriger et éventuellement desserrer l’anneau.
Quand l'anneau est placé très haut sur l'estomac, une dilatation de l'oesophage est possible. Les causes et conséquences sont le mêmes que la dilatation de la poche.
La migration de l'anneau dans l'estomac est rare :
Elle survient dans moins de 1% des cas. L’anneau va migrer lentement à travers la paroi de l’estomac.
Elle se traduit par une inefficacité du système, avec disparition de la satiété.
Son diagnostic est confirmé par une fibroscopie gastrique, qui retrouve une partie de l'anneau dans l'estomac.
Le traitement n’est pas encore complètement codifié : souvent ablation de l’anneau par coelioscopie, quelquefois attente que l’anneau passe totalement à l’intérieur de l’estomac et ablation de celui-ci par une fibroscopie.
Echec de la gastroplastie
Rarement l’échec est complet : pas de perte de poids, ingestion en quantité importante d’aliments liquides (soupes, glaces…) qui passent facilement l’anneau sans entraîner de satiété, ou grignotages toute la journée.
Ces troubles du comportement alimentaire sont souvent – mais pas toujours – détectables pendant le bilan avant l’intervention.
Ces personnes n’auraient pas dû être opérées, ou auraient dû bénéficier d'un programme de rééducation alimentaire pendant plusieurs mois avant l'intervention chirurgicale.
Dans les autre cas, on parle d’échec quand :
La perte de poids est inférieure à 50% de l’excès de poids.
Le patient est mécontent de son intervention : confort alimentaire diminué, règles hygièno-diététiques trop rigoureuses, suivi trop astreignant.
Les causes d'échec sont toujours :
L'absence de suivi médical par une équipe expérimentée.
Pas de modifications du comportement alimentaire.
Pas de reprise d'une activité physique régulière.
Ces échecs soulignent l’importance du bilan avant l’intervention et la bonne connaissance des contraintes alimentaires et des résultats escomptés de la gastroplastie.
Il est indispensable d'évaluer le risque opératoire par rapport aux bénéfices escomptés de votre anneau gastrique, avant de prendre la décision de vous faire opérer.
Ce risque est lié à vos antécédents (cardiaques, pulmonaires...) et à la procédure (chirurgie et anesthésie).
La première semaine
Des complications opératoires sont possibles, elles peuvent amener à interrompre la procédure : perforation, hémorragie, impossibilité d’intubation de la trachée.
Ce sont des complications graves, qui peuvent mettre en jeu le pronostic vital.
Les phlébites et les embolies pulmonaires sont prévenues par l’utilisation de médicaments anti-coagulants à faible dose et le port de bas de contention.
Le premier mois
Une infection au niveau d’une petite cicatrice, le retournement du boîtier sont possibles.
Après le premier mois
La dilatation de la poche est un problème sérieux :
Cette dilatation entraîne dans un premier temps une diminution importante de l’efficacité du système et ensuite une difficulté à s’alimenter.
Non dépistée à temps, elle nécessitera l’ablation de l’anneau gastrique par une nouvelle coelioscopie.
La dilatation de la poche est prévenue par une technique opératoire très rigoureuse : passage précis de l’anneau derrière l’estomac, calibrage de la poche entre 15 et 25 cc, fixation de l’anneau par enfouissement au niveau de la partie gauche de l’estomac.
La dilatation de la poche est favorisée par les vomissements et un resserrage trop important de l’anneau gastrique.
Pour éviter la dilatation, il est important de manger en quantité modérée, lentement, en mastiquant bien.
Si l’anneau est bien resserré, que vous vomissez et que votre perte de poids est peu importante, c’est parce que vous mangez trop par rapports aux possibilités que vous laisse l’anneau gastrique, vous « forcez » le système.
Il faut faire une radiographie de contrôle, bien étudier votre mode d’alimentation pour le corriger et éventuellement desserrer l’anneau.
Quand l'anneau est placé très haut sur l'estomac, une dilatation de l'oesophage est possible. Les causes et conséquences sont le mêmes que la dilatation de la poche.
La migration de l'anneau dans l'estomac est rare :
Elle survient dans moins de 1% des cas. L’anneau va migrer lentement à travers la paroi de l’estomac.
Elle se traduit par une inefficacité du système, avec disparition de la satiété.
Son diagnostic est confirmé par une fibroscopie gastrique, qui retrouve une partie de l'anneau dans l'estomac.
Le traitement n’est pas encore complètement codifié : souvent ablation de l’anneau par coelioscopie, quelquefois attente que l’anneau passe totalement à l’intérieur de l’estomac et ablation de celui-ci par une fibroscopie.
Echec de la gastroplastie
Rarement l’échec est complet : pas de perte de poids, ingestion en quantité importante d’aliments liquides (soupes, glaces…) qui passent facilement l’anneau sans entraîner de satiété, ou grignotages toute la journée.
Ces troubles du comportement alimentaire sont souvent – mais pas toujours – détectables pendant le bilan avant l’intervention.
Ces personnes n’auraient pas dû être opérées, ou auraient dû bénéficier d'un programme de rééducation alimentaire pendant plusieurs mois avant l'intervention chirurgicale.
Dans les autre cas, on parle d’échec quand :
La perte de poids est inférieure à 50% de l’excès de poids.
Le patient est mécontent de son intervention : confort alimentaire diminué, règles hygièno-diététiques trop rigoureuses, suivi trop astreignant.
Les causes d'échec sont toujours :
L'absence de suivi médical par une équipe expérimentée.
Pas de modifications du comportement alimentaire.
Pas de reprise d'une activité physique régulière.
Ces échecs soulignent l’importance du bilan avant l’intervention et la bonne connaissance des contraintes alimentaires et des résultats escomptés de la gastroplastie.